Fête des voisins le vendredi 27 mai 2016 : l’occasion de folles agapes !
Un événement forcément sympathique qui, au-delà de la simple réunion amicale, permet bien souvent de résoudre de menus problèmes de voisinage. On raconte ici ou là qu’une bonne part des participants ne s’y rendrait que pour régler ses comptes ! Sans compter que c’est là une opportunité unique de faire le plein de commérages pour les cancans-cyanure de service… Une fête qui bénéficie aujourd’hui du soutien del’Union Européenne et revendique la participation de 30 millions de personnes à travers le monde et ce, sur cinq continents, sous l’appellation World Neighbours’ Day.
Mais à qui en revient la paternité ?
Historiquement, et si l’on en croit Wikipédia, la Fête des voisins est une invention 100% française due au sieur Atanase Périfan qui en aurait lancé l’idée dès 1999 dans le 17e arrondissement de la capitale. Las, nos antipodaux camarades d’Australie s’arrogent la même création, cette fois en mars 2003, par la grâce de Andrew Heslop, horrifié par la découverte du corps inanimé d’une vieille dame, morte et oubliée de ses proches pendant deux ans. Sans vouloir trancher un débat dont on ne se soucie ni du quart ni du tiers, il faut avouer que ce type de fête communautaire correspond davantage à l’esprit anglo-saxon que latin. N’empêche, chaque année, la Fête des voisins franchouillarde semble connaître un plus grand succès parmi nos compatriotes. Et passons rapidement sur les atrabilaires qui s’étonnent de l’institutionnalisation de rencontres qui devraient se produire au quotidien, ce qu’expérimente depuis toujours l’univers paysan. Mais il est vrai que le citadin en général (et le Parisien en particulier), initiateur de ces festivités, n’est pas réputé pour son charme accort.
Rameutez les foules !
Si cela n’est pas déjà fait, ne perdez pas de temps et sollicitez au plus tôt l’adhésion et la contribution de vos voisins. Choisissez l’endroit idéal (la cour, la rue, le square local), pensez à rassembler le matériel nécessaire à la réussite de la fête (tables, chaises, le boire et le manger, les amusements pour les enfants, la musique d’ambiance…), chacun se faisant un devoir de prendre en charge sa quote-part, et faites en sorte que le plus grand nombre adhère à ce principe humaniste (quoique vaguement excluant car où commence et où s’achève le voisinage ?). Petit conseil au passage : la météo étant ce qu’elle est (il n’y a plus de saison, ma pauvre Lucette), prévoyez une solution de repli en cas de pluie tenace.