En majorité, les Français ont une bonne image des agences immobilières.
La recrudescence des litiges lors de ventes entre particuliers favorise indubitablement la prépondérance des agences immobilières dans les transactions. D’autant que cette profession et ses pratiques sont de plus en plus encadrées par la loi, sur l’affichage des prix de vente ou la formation des conseillers notamment. C’est ainsi qu’on apprend, dans un sondage réalisé par OpinionWay (2502 personnes qui ont vendu leur bien au cours de ces trois dernières années, interrogées pendant la première quinzaine d’août 2018), qu’un sondé sur deux a contacté une agence lorsqu’il a décidé de vendre son bien. Et qu’il s’est appuyé sur son expertise pour en déterminer le prix de vente.
Le talent des agences.
De la même façon, ces Français stipulent (pour 86% d’entre eux) qu’ils attendent du conseiller immobilier qu’il les renseigne sur les souhaits des acheteurs potentiels et, à 85%, qu’il organise les visites et trouve rapidement des acquéreurs « sérieux ». Par ailleurs, 46% ont mis en vente leur bien uniquement dans une agence tandis que 29% l’ont doublé par une offre de particulier à particulier (seuls 22%, dont une majorité de jeunes, se sont cantonnés au marché du particulier). Au résultat, le panel consulté indique qu’il a vendu via un conseiller immobilier pour 62% des interrogés (34% ont finalisé leur vente entre particuliers - afin d'économiser des frais d’agence selon plus de la moitié et, pour un petit quart, afin de gagner du temps ou par manque de confiance).
Une image positive du professionnel de l’immobilier.
53% des sondés déclarent avoir une bonne ou une très bonne image des agences. Néanmoins, ils estiment à 64% qu’il est difficile de choisir un professionnel. Cela dit, une fois qu’ils l’ont sélectionné, ils en sont satisfaits car ils disent s'en être remis à lui pour sa réactivité (97%), sa connaissance du marché local (97%), la confiance qu’il inspire (95%). Et pourtant, les exigences de ces clients n'étaient pas moindres car ils en attendaient une estimation précise (84%), un compte-rendu détaillé des visites (77%), la préparation du compromis (76%) et un accompagnement de tous les instants (72%).
Des délais de vente plutôt courts.
Cette enquête révèle également qu’en moyenne, il a fallu au vendeur 6 à 7 mois de délai pour passer de son idée de céder son bien à sa mise en vente réelle. Puis un laps de 5 à 6 mois pour parvenir à la signature d’un compromis. Ce qui établit un peu plus de 15 mois d'attente entre le projet et l’acte authentique. Enfin, 80% des personnes interrogées déclarent qu’elles craignaient de ne pas conclure au prix souhaité et 63% de ne pas vendre suffisamment vite. Craintes apparemment non fondées, donc...
Un taux de transformation sans équivoque !
En résumé, il apparaît que le taux de transformation (réalité de la vente) est de 93% pour les vendeurs ayant confié leur patrimoine à une agence pour seulement 77% quand il s'est agi de négociations entre particuliers. Cependant, les propriétaires qui ont fait confiance à un conseiller considèrent pour plus de la moitié d'entre eux, que ces professionnels pourraient davantage user des outils numériques, singulièrement pour le suivi des visites et de l’annonce, voire pour des visites virtuelles du bien.