Le besoin d’extérieur des Français depuis la crise sanitaire
Indéniablement, avec la crise sanitaire et les confinements à répétition, les Français rêvent de verdure et de grands espaces. Ils expriment majoritairement le besoin de passer davantage de temps à l’air libre, y compris lorsqu’ils sont chez eux grâce aux jardins et autres balcons. C’est ce que révèle notre enquête exclusive Harris Interactive* pour L’Immo.
Après des mois et des mois passés enfermés du matin au soir et du soir au matin, à télétravailler, à faire l’école à la maison ou tout simplement à s’ennuyer, les habitants de France et de Navarre n’ont qu’un objectif en tête : sortir ! Aussi bien en dehors de chez eux que depuis leur propre logement.
En effet, d’après une enquête exclusive Harris Interactive pour L’Immo, 62% des Français indiquent ressentir plus qu’avant le besoin de passer du temps à l’extérieur. C’est notamment le cas pour 76% des 18-24 ans et 68% des catégories socioprofessionnelles les plus favorisées, plus souvent susceptibles de télétravailler.
De la même manière, plus de deux-tiers des femmes (68%), mais aussi trois-quarts des parents (73%) et des catégories socioprofessionnelles supérieures (72%) estiment qu’il est désormais plus important pour eux d’avoir un accès à l’extérieur depuis leur logement. Qu’importe sa forme : balcon, jardin, terrasse…Si bien que dans la perspective d’un déménagement, pas moins de 80% des Français disent toute l’importance que la présence d’un jardin ou au moins d’un balcon ou d’une terrasse aurait dans leur choix.
L’accès à l’extérieur, entre privilège et source de bien-être
Autre enseignement de cette étude : la majorité des Français qui ont un accès direct à l’extérieur considèrent que leur jardin, terrasse ou balcon leur a permis de mieux appréhender les périodes d’isolement forcé. Ainsi, 79% se sont sentis « privilégiés » d’avoir bénéficié de cet accès par rapport à ceux qui en étaient privés.
Près de 8 Français sur 10 expliquent ainsi que cet espace extérieur a contribué à leur « bien-être » au cours de la crise, notamment grâce au jardinage et l’aménagement de mobilier extérieur. Une affirmation qui concerne 83% des femmes, 88% des 50 ans et plus et 87% des habitants des zones rurales, en particulier les propriétaires ou locataires de maisons avec jardin. Ces résultats sont d’autant plus intéressants au regard du ressenti global des personnes bénéficiant d’un extérieur qui ont répondu à l’enquête : 85% d’entre elles avouent sans détour « mal vivre la crise ».
À l’inverse, 61 % des Français n’ayant pas la chance de bénéficier d’un extérieur estiment qu’ils auraient mieux vécu la période actuelle s’ils en avaient eu un. 60% des personnes interrogées affirment même avoir « souffert » de l’absence d’accès extérieur. La grande majorité dit d’ailleurs s’être sentie « désavantagée » par rapport aux habitants de logements possédant un jardin ou un balcon. Et on peut les comprendre. Après tout, comme le disait si bien l’acteur britannique Alec Guinness, « le paradis, c’est d’être assis à la terrasse un soir d’été et d’écouter le silence ».