Qui dit changement de saison, dit changement de rythme pour nos plantes vertes.
Après avoir été longtemps ringardisé, le chauffage au bois est revenu en force ces dernières années. La biomasse est en effet une source d’énergie renouvelable disponible en quantité importante en France. Focus sur ce qui est autorisé ou non en matière de chauffage au bois.
Le feu de cheminée à foyer ouvert, agréable mais ponctuel
En dehors de la région Île-de-France, où elle ne peut pas constituer le moyen de chauffage principal, la cheminée est tout à fait légale. Les plus anciennes, à foyer ouvert, offrent un charme certain. Elles sont incontestablement les plus conviviales, sans compter cette agréable odeur de bois. Pourtant, il est vivement déconseillé d’utiliser une cheminée à foyer ouvert de façon régulière. Non seulement c’est une solution de chauffage peu efficace, mais une partie des fumées s’accumulent dans l’habitat, ce qui entraîne pollutions et salissures. A réserver donc pour quelques soirées d’un hiver enneigé au coin du feu.
La cheminée à insert, une solution de transition
Vous constatez que votre cheminée est peu rentable, mais vous ne voulez pas la remplacer par un âtre électrique ? La pose d’un insert est fait pour vous. Cette installation permet de transformer une cheminée à foyer ouvert en un dispositif à foyer fermé. Son rendement est alors proche de celui d’un poêle à bois, le charme des flammes dansant au-dessus du foyer en plus. De plus, ce système de chauffage est éligible à certaines aides gouvernementales, comme l’éco-prêt à taux zéro ou la TVA à taux réduit. L’usage de cheminée à insert ou à foyer fermé est autorisé en région parisienne, même s’il peut être limité dans certaines communes.
Le poêle à bois, un chauffage efficace
Si vous souhaitez vous équiper d’une installation de chauffage fonctionnant au bois, le poêle à bois est sans aucun doute l’équipement le plus pertinent à l’heure actuelle. Sa qualité de chauffe est excellente, notamment lorsqu’il est bien placé dans l’habitat, idéalement au milieu de la pièce à vivre. Les rendements atteignent les 90%, selon le modèle et la qualité des bûchettes ou des granulés utilisés. Ce type d’installation est autorisé partout et bénéficie, en outre, de subventions publiques comme MaPrimeRénov’, une aide mise en place en 2020.
La chaudière à bois, un must
Si vous en avez les moyens et que votre logement dépasse une certaine taille, la chaudière à bois peut remplacer purement et simplement une traditionnelle chaudière au fioul ou au gaz, en fournissant l’eau chaude sanitaire et en alimentant les radiateurs. Si l’installation d’une chaudière à bois peut bénéficier d’un coup de pouce gouvernemental, elle nécessite néanmoins un investissement important. De plus, la législation devrait évoluer, puisque la technologie dite à tirage naturel devrait définitivement remplacer celle à tirage forcé.
Le ramonage, un impératif
Pour les résidents d’immeuble, y compris en dehors de l’Île-de-France, attention à bien vérifier auprès du syndic de copropriété si les dispositifs de chauffage à bois sont autorisés ou non. Le ramonage d’une cheminée est notamment obligatoire, mais aussi celui d’un poêle ou d’une chaudière à bois. Il permet de réduire les risques causés par l’accumulation de résidus de combustion dans le conduit et aussi ceux liés à l’intoxication au monoxyde de carbone, mais également de maintenir de bons rendements. Cette intervention doit être réalisée deux fois par an par un professionnel qui délivre un certificat de ramonage.