Mise en location saisonnière : cinq conseils avant de se lancer
L’été arrive, avec son cortège de vacanciers sur les routes de France. Comme en 2020, les Français prévoient majoritairement de partir en vacances… chez eux ! Une opportunité pour les propriétaires de gîtes et de logements de location saisonnière. Pour louer votre bien à coup sûr et dans de bonnes conditions, voici quelques conseils.
Choisir sa plateforme et peaufiner son annonce
Pour attirer les vacanciers, il faut que le logement donne envie. Comment ? En rédigeant une annonce percutante sur une plateforme de location en ligne. Gîtes de France, Airbnb, Le Bon Coin…Les sites internet ne manquent pas. Soignez les photos ! C’est la première chose à laquelle on prêtera attention. Pour cela, ouvrez les fenêtres en grand, shootez pendant la « golden hour » (au crépuscule lorsque la lumière est rasante) et multipliez les angles de prises de vue. Pour le texte, soyez exhaustifs : nombre de chambres, taille des lits, présence d’un barbecue, mise à disposition ou non de draps et de serviettes, présence de lieux touristiques aux alentours…
Soigner la décoration et veiller aux équipements
Comme tous les touristes, les adeptes de la location saisonnière recherchent des intérieurs soignés. Choisissez donc un style et tenez-vous-y. Privilégiez également les tons neutres et pastel qui raviront la très grande majorité des convives. Pour attirer, il faut également veiller à proposer tout le confort moderne : une connexion wifi (un indispensable), une literie impeccable, une batterie de cuisine, un sèche-cheveux, des verres à pied… L’idée pour le vacancier, c’est d’emporter uniquement quelques vêtements, de poser ses valises et de se sentir comme à la maison.
Se montrer souple sur les possibilités d’annulation
Période de pandémie oblige, les vacanciers de l’été 2021 sont frileux sur les réservations. Pour s’assurer de trouver à qui louer votre bien, il est préférable de se montrer souple sur les conditions d’annulation et de remboursement. Evidemment, pour le bailleur, cela représente un risque. Mais en période trouble, si les clients annulent à la dernière minute, ils peuvent également réserver des vacances du jour au lendemain. D’autant que si votre bien a plu, il y a de fortes chances pour les vacanciers ne fassent que décaler leur séjour.
Etudier avec soin la règlementation
Première étape obligatoire : contacter la mairie pour l’informer de la mise en location saisonnière de votre bien, afin de connaître les démarches à entreprendre et les autorisations à obtenir selon les communes. Ce sera également l’occasion de vous renseigner sur la taxe de séjour que devront payer tous les locataires. La loi exige également la rédaction d’un contrat pour chaque location indiquant les dates du séjour, le prix, le règlement intérieur, la liste des équipements mis à disposition. Les plateformes en ligne font souvent cette démarche pour le propriétaire en échange d’un pourcentage sur le prix du séjour. Pensez également à assurer votre bien avec une assurance habitation.
Réfléchir au juste prix
Avant toute chose, chaque propriétaire doit déterminer le prix plancher en dessous duquel la location n’est plus rentable. Pour cela, il faut calculer les charges et la marge minimale attendue pour chaque nuitée. Bien sûr, en période de forte demande, ce prix peut être revu à la hausse pour « compenser » les périodes creuses, sans pour autant pratiquer des prix prohibitifs. Contrairement à la location à l’année, la location saisonnière peut être davantage soumise à la vacance. Bien sûr, tout dépend de la localisation du bien. Un chalet à la montagne a tout autant de chance d’être occupé en été qu’en hiver, mais les prix seront plus élevés en décembre et janvier qu’en juillet-août, du fait d’une hausse de la demande.